Pourquoi ce grand silence ?
Il s’en est dit des choses depuis ma dernière communication… Il en a circulé des virus sur tous les continents…
Alors pourquoi ce grand silence après avoir déployé le mouvement Papillon au printemps? Pourquoi Conversation Papillon s’est fait autant silencieuse depuis les dernières semaines, les derniers mois?
Tout simplement parce qu’est venu un moment où[1] je me suis rendu compte qu’au-delà de l’apparition du virus, quelque chose n’allait plus. J’ai senti que le discours des autorités publiques se faisait de plus en plus incohérent et ne cherchait qu’à augmenter et nourrir la peur, tous pays confondus.
Et je savais combien la peur psychologique est puissante et combien elle peut faire des ravages. Mon champ d’expertise universitaire est la communication publique. Je voyais ainsi dans le discours public plusieurs «tactiques» se déployer sous mes yeux.
J’ai eu besoin de prendre un peu de recul. De prendre du temps pour écouter. Pour observer l’humain dans toute son «humanitude», moi la première. Et pour être complètement transparente, j’ai moi aussi eu besoin d’accuser le choc et d’accueillir ce grand changement.
J’ai pris l’engagement avec moi-même de vous revenir lorsque je sentirais que la brillance et la clarté de ma Lumière intérieure éclaireraient ma pensée…
Il y a quelques jours, alors que j’écoutais le discours que Robert Kennedy Jr. a prononcé devant des dizaines de milliers de personnes en Allemagne, un souvenir est remonté à ma mémoire.
Lorsqu’il a dit: «Tout ce que les dirigeants ont à faire est de dire au peuple qu’ils ont quelque chose à craindre. Pointez du doigt la source de leur peur et vous pourrez obtenir des êtres humains qu’ils fassent tout ce que vous désirez.[2]»
Cela m’a rappelé l’époque où je dirigeais le Magazine Lumière alors que je m’étais engagée en compagnie de Martin Gray[3] pour le futur de nos enfants. (voir photo ci-contre)
Pour le futur de mes enfants, de vos enfants, de nos enfants!
C’est plutôt paradoxal. À un moment de l’humanité où les masques qui recouvrent nos visages nous sont imposés, où la liberté d’expression peut devenir un pari risqué et où le partage d’opinion, surtout lorsqu’il s’éloigne de la bien-pensance, peut faire l’objet de réprimandes en attirant des sanctions draconiennes, nous vivons aujourd’hui un temps très important où tous les voiles se lèvent.
Mais disons-le franchement. Soyons à l’aise, nous sommes en famille.
Qui parmi nous se sent parfaitement libre d’exprimer ses sentiments, ses pensées, ses opinions? Qui parmi nous ose dire à voix haute ce qu’il pense tout bas sans craindre d’être jugé, critiqué, ridiculisé, mal aimé? Qui parmi nous, au cours des derniers mois, n’a pas opté pour l’autocensure lors d’une conversation en famille, entre amis ou collègues de travail?
Pourtant, « Du choc des idées jaillit la lumière », écrivait Boileau.
C’est d’ailleurs l’une des principales raisons pour lesquelles j’ai créé Conversation Papillon il y a plus de 10 ans maintenant. Je rêvais d’un lieu rassembleur où tous les sujets étaient accueillis et librement partagés.
Où science et spiritualité feraient bon ménage et mangeraient à la même table. Où la physique et la métaphysique, l’énergie et la matière, la santé allopathique, naturelle ainsi que les soins complémentaires et alternatifs pouvaient se côtoyer.
Où l’expérience, les connaissances et les compétences de chacun pouvaient être mises à contribution. Où l’épanouissement personnel, professionnel, collectif et humanitaire aurait priorité. Un lieu nous permettant, en conscience, de nous entraider, de nous transformer et de grandir ensemble.
Pour cela, je devais réunir des gens remplis d’amour. Pour soi et pour les autres aussi.
Des gens ouverts d’esprit et libres d’avancer dans la vie. Capables d’écoute et de partage. Capables de critiques constructives et de discernement. Des héros téméraires et courageux qui osent être confrontés à leur noirceur afin de partir sur des chemins parfois très peu fréquentés.
Des gens qui osent remettre en question leurs propres croyances lorsqu’ils réalisent qu’elles limitent leur croissance et leur évolution.
Vous avez été au rendez-vous. Des centaines de conférenciers, auteurs, thérapeutes et formateurs l’ont été aussi. Vous avez été nombreux à répondre présent à mes invitations et je vous en remercie du fond du cœur.
Aujourd’hui plus que jamais, je sais pourquoi Conversation Papillon existe. Et surtout, pourquoi elle doit continuer de déployer largement ses ailes.
Ensemble, nous continuerons de nourrir des conversations qui viseront à prendre soin de tout ce qu’il y a de particulier chez l’humain, dans toute sa grandeur, sa complexité et son «humanitude», c’est-à-dire dans le respect de toutes nos particules et nos particularités. Dans la bienveillance et la bientraitance, des plus jeunes aux plus âgés.
Nous continuerons de prendre soin de ce lieu unique qui nous permet de donner plus de sens à notre vie. De la rendre toujours plus joyeuse, plus lumineuse et plus authentique. Un lieu qui nous permet d’entretenir l’étincelle de lumière qui nous habite et de la faire grandir au point de devenir un phare pour ceux et celles qui la recherchent.
Un lieu rempli de sens qui nous unit par l’amour, qui nous permet la croissance et la libre expression. Un endroit où l’accueil et l’écoute, ainsi que la différence de l’autre nous permettent de grandir personnellement et collectivement. Une plateforme qui favorise la diffusion de multiples sujets et d’enseignements.
À cette époque où les masques recouvrent nos visages, nous en avons encore davantage besoin de cet espace d’échange et de partage qui nous offre cette grande liberté et qui nous permet de vivre debout et de rayonner notre lumière intérieure.
Ensemble, unis par la même énergie et la même intention, poursuivons cette magnifique aventure et créons le véritable effet Papillon!
Jacqueline dit:
Chère Annie,
Une immense gratitude pour votre investissement au service de l’humanité. Vos actions apportent l’Espoir à une foule de personnes dont je fais maintenant partie. Je voulais vous remercier d’avoir contribué à me ramener à qui je suis vraiment. Je vous souhaite de pouvoir continuer à déployer vos ailes dans la sérénité. Bien sincèrement.